E-auction 32-11427 - fjt_210849 - AUVERGNE - NOBLESSE Jeton Br 28, De Combe, prévôt de la Monnaie de Riom 1693

Les armes de De Combe portent à un vol, au chef chargé de trois étoiles. Laurent Barnaud a publié dans le Bulletin Numismatique de novembre 2005, p. 20, un étude consacré aux jetons de ce type en argent et ne recense que six exemplaires en argent. Nous donnons ci-après l’extrait de l’article de Laurent Barnaud : “Ce jeton a été frappé en 1693 pour le compte de Monsieur Gabriel Michel de Combes, écuyer, seigneur du Puy Saint Bonnet, conseiller du roy, lieutenant général en la Sénéchausée de Riom et juge prévost de la Monnaie. Né le 22 juillet 1657 à Riom, il succéda à son père Charles dans la charge de président au siège présidial de cette ville d’Auvergne. Nommé par lettre patentes enregistrées à la Cour des monnaies le 18 août 1687, il eut en particulier à connaître la plainte adressée le 13 mai 1691 par Deydier “directeur pour la réforme des espèces d’or et d’argent à la Monnaie établie en cette ville de Riom” signalant les irrégularités commises par le sieur de Villemont, directeur de la Monnaie de Riom? Une vérification fut faite le 19 décembre 1691 par Gaspard Hindré, écuyer, seigneur de Beaulieu, commis par Sa Majesté pour la visite et inspection générale de ses monnaies. Le 8 janvier 1692, un arrêt du Conseil d’État ordonna que la procédure commencée par le juge garde de la Monnaie de Riom soit continuée par l’intendant d’Auvergne de Maupéou d’Ableiges. Le directeur de Villemont fut ainsi arrêté et emprisonné en décembre 1693. Marié en 1698 puis en 1702, Gabriel Michel de Combes eut trois enfants nés en 1703, 1704 et 1706. Il fut inhumé à Riom le 20 janvier 1710. Ce jeton frappé vraisemblablement à Paris à la Monnaie du Louvre est relativement courant en cuivre, mais rarissime en argent. Absent des collections du Cabinet des monnaies et médailles de la Bibliothèque nationale de France, seuls six exemplaires sont répertoriés en argent ; il ne fut sans doute pas frappé à plus de 500 exemplaires à l’époque et les attributaires des bourdes distribuées s’empressaient de les faire fondre dans les hôtels des monnaies”. .