E-auction 104-54723 - bpv_306350 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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估算 : | 75 € |
价格 : | 51 € |
最高出价 : | 56 € |
拍卖结束日期 : | 13 April 2015 15:42:30 |
竞拍人 : | 7 竞拍人 |
种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 218-220
铸币厂名称/城市 Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
材质 billon
直径 24,00 mm
模子方针 12 h.
重量 12,72 g.
稀少度 R1
关于品相的说明
Flan très court au droit
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Lauren Hoard de 1994, est le 0271C_002 de la base TSP
正面
正面的说明书 Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
正面铭文 AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
正面的翻译 Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
背面
背面的说明书 Aigle aux ailes à gros points debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillue de laurier dans son bec, une étoile à huit rais entre les pattes.
背面铭文 DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
背面的翻译 (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
评论
La référence Prieur 271C a été créée après la rédaction du livre ; à l’intérieur de cette série, elle regroupe les monnaies avec ruban derrière la tête et aigle à gauche. Nous ignorons si cette rare variante a une signification monétaire.
La série des “aigles aux ailes à gros points” est l’une des plus complexes des émissions d’Elagabal et l’une de celles qu’il faudra certainement répartir en plusieurs groupes distincts.
En effet, si la typologie permet de regrouper des monnaies de descriptions identiques par séries logiques, correspondant, on l’espère, à la logique qui a présidé à la fabrication, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, la taille des flans : l’analyse de séries bien connues montre qu’il existe pour une série donnée une taille moyenne des flans. Autre exemple, le diamètre des coins : il est si important que pour des séries de bronzes, une théorie bien étayée fait prévaloir le diamètre du coin sur le diamètre de la pièce pour fixer la valeur faciale. Dernier critère hors typologie, l’aspect du métal et ce que l’on peut supposer être sa teneur. Une série monétaire cohérente est supposée avoir un alliage plus ou moins constant.
Or, la série des aigles aux gros points ne respecte aucun de ces critères : on y trouve des flans étroits et épais comme des flans large et minces, des coins étriqués comme des coins très larges, des alliages plus que médiocres comme des pièces ayant apparemment un aloi conséquent. Qu’en déduire sinon qu’une analyse minutieuse des graveurs d’abord et des liaisons de coins ensuite est absolument nécessaire pour reconstituer la logique de ce qui a été frappé et répartir en séries cohérentes ?
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-et-un exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berlin, Oxford et ANS.
The Prieur 271C reference was created after the book was written; within this series, it groups together coins with a ribbon behind the head and an eagle on the left.. It is unknown if this rare variant has monetary significance..
The series of “eagles with large-spotted wings” is one of the most complex of Elagabalus’ issues and one that will certainly have to be divided into several distinct groups..
Indeed, if the typology allows us to group coins of identical descriptions into logical series, corresponding, we hope, to the logic which presided over their manufacture, other criteria must be taken into account.. For example, the size of the blanks: the analysis of well-known series shows that for a given series there is an average size of the blanks. Another example is the diameter of the dies: it is so important that for series of bronzes, a well-supported theory gives precedence to the diameter of the die over the diameter of the coin to fix the face value.. Last criterion outside of typology, the appearance of the metal and what we can assume to be its content. A consistent monetary series is assumed to have a more or less constant alloy.
However, the series of eagles with large points does not respect any of these criteria: we find narrow and thick flans as well as wide and thin flans, narrow dies as well as very wide dies, alloys more than mediocre as well as pieces apparently having a substantial alloy.. What can we deduce from this except that a careful analysis of the engravers first and then of the die connections is absolutely necessary to reconstruct the logic of what was struck and to divide it into coherent series? The examples of this series are consistent with the idea of a grouping of engravers in Antioch: several obverse dies are found with other reverse engravers. We can therefore assume that all these engravers worked in the same workshop, unless, of course, we one day manage to prove that the obverse dies travelled.. Such traveling dies have been identified in the region for bronzes from this period: again, an analysis of the dies' connections would be essential to understanding the coinage..
The issues of Elagabalus are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, and by style more generally when this is not the case.. There are around thirty reverse engravers and less than ten obverse engravers..
The question of whether the Caracalla workshops, still in production under Macrinus, were preserved or whether all the engravers were grouped together in Antioch is not settled, due to the lack of an analysis of the die bonds.. It is nevertheless believed that this was the case, if only because of the systematic presence of Delta Eta in the field of the reverse.
All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulship, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the latter's first consulship.. Judging by some issues, the minting certainly ended, in a complete degeneration of alloy and style, around 220, in any case before the third consulate..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, twenty-one examples are now listed, including those in museums in Berlin, Oxford and ANS.
La série des “aigles aux ailes à gros points” est l’une des plus complexes des émissions d’Elagabal et l’une de celles qu’il faudra certainement répartir en plusieurs groupes distincts.
En effet, si la typologie permet de regrouper des monnaies de descriptions identiques par séries logiques, correspondant, on l’espère, à la logique qui a présidé à la fabrication, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, la taille des flans : l’analyse de séries bien connues montre qu’il existe pour une série donnée une taille moyenne des flans. Autre exemple, le diamètre des coins : il est si important que pour des séries de bronzes, une théorie bien étayée fait prévaloir le diamètre du coin sur le diamètre de la pièce pour fixer la valeur faciale. Dernier critère hors typologie, l’aspect du métal et ce que l’on peut supposer être sa teneur. Une série monétaire cohérente est supposée avoir un alliage plus ou moins constant.
Or, la série des aigles aux gros points ne respecte aucun de ces critères : on y trouve des flans étroits et épais comme des flans large et minces, des coins étriqués comme des coins très larges, des alliages plus que médiocres comme des pièces ayant apparemment un aloi conséquent. Qu’en déduire sinon qu’une analyse minutieuse des graveurs d’abord et des liaisons de coins ensuite est absolument nécessaire pour reconstituer la logique de ce qui a été frappé et répartir en séries cohérentes ?
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-et-un exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berlin, Oxford et ANS.
The Prieur 271C reference was created after the book was written; within this series, it groups together coins with a ribbon behind the head and an eagle on the left.. It is unknown if this rare variant has monetary significance..
The series of “eagles with large-spotted wings” is one of the most complex of Elagabalus’ issues and one that will certainly have to be divided into several distinct groups..
Indeed, if the typology allows us to group coins of identical descriptions into logical series, corresponding, we hope, to the logic which presided over their manufacture, other criteria must be taken into account.. For example, the size of the blanks: the analysis of well-known series shows that for a given series there is an average size of the blanks. Another example is the diameter of the dies: it is so important that for series of bronzes, a well-supported theory gives precedence to the diameter of the die over the diameter of the coin to fix the face value.. Last criterion outside of typology, the appearance of the metal and what we can assume to be its content. A consistent monetary series is assumed to have a more or less constant alloy.
However, the series of eagles with large points does not respect any of these criteria: we find narrow and thick flans as well as wide and thin flans, narrow dies as well as very wide dies, alloys more than mediocre as well as pieces apparently having a substantial alloy.. What can we deduce from this except that a careful analysis of the engravers first and then of the die connections is absolutely necessary to reconstruct the logic of what was struck and to divide it into coherent series? The examples of this series are consistent with the idea of a grouping of engravers in Antioch: several obverse dies are found with other reverse engravers. We can therefore assume that all these engravers worked in the same workshop, unless, of course, we one day manage to prove that the obverse dies travelled.. Such traveling dies have been identified in the region for bronzes from this period: again, an analysis of the dies' connections would be essential to understanding the coinage..
The issues of Elagabalus are classified by reference to their reverse engraver, when this can be compared to a previous issue identified for a city, and by style more generally when this is not the case.. There are around thirty reverse engravers and less than ten obverse engravers..
The question of whether the Caracalla workshops, still in production under Macrinus, were preserved or whether all the engravers were grouped together in Antioch is not settled, due to the lack of an analysis of the die bonds.. It is nevertheless believed that this was the case, if only because of the systematic presence of Delta Eta in the field of the reverse.
All official tetradrachms of Elagabalus bear the date of the second consulship, the hiatus between Caracalla and the new emperor being considered the latter's first consulship.. Judging by some issues, the minting certainly ended, in a complete degeneration of alloy and style, around 220, in any case before the third consulate..
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, twenty-one examples are now listed, including those in museums in Berlin, Oxford and ANS.