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fme_445995 - LOUIS XVI Médaille des raffineries sucrières de Bordeaux
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价格 : 250.00 €
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种类 Médaille des raffineries sucrières de Bordeaux
日期: 1786
铸币厂名称/城市 33 - Bordeaux
材质 bronze
直径 42,9 mm
模子方针 12 h.
硬币制模工 LORTHIOR Pierre-Joseph (1733-1813)
重量 38,8 g.
侧面 lisse
关于品相的说明
Superbe médaille avec de beaux reliefs et un agréable aspect avec cette patine brun sombre et brillante
正面
正面的文字 LUD XVI REX CHRISTIANISS.
正面的说明书 Buste de profil tourné vers la gauche.
背面
背面的文字 RAFFINERIES REVIVIFIÉES ARRÊT DU 25 MAI 1786 // PRÉSENTÉ / AU ROI / PAR LES / RAFFINEURS/ DE / BORDEAUX.
背面的说明书 Légende circulaire et en 6 lignes dans une couronne de roseaux.
评论
Médaille signée LORTHIOR F. pouvant être d’époque ou issu d’une frappe plus tardive (avant 1832). Nous restons incertains à ce sujet.
Pierre-Joseph Lorthior, ou Lorthioir, né le 22 janvier 1733 à Lille et mort en 1813 à Paris, est un médailleur et dessinateur de billet de banque français. Il a gravé un grand nombre de médailles, cachets et jetons. C’test lui qui exécuta le grand sceau de la reine Marie-Antoinette d'après les étains de M. Richebé. Il était médailleur du roi.
En 1789, il exécute différentes gravures pour des billets de la Caisse d'escompte. En 1790, il envoie à l'Assemblée nationale un rapport sur la confection des assignats et son projet est retenu pour une première série d'émissions. En 1791, il participe au concours national visant à refondre l'ensemble des pièces de monnaie. Il est l'auteur de plusieurs assignats, aux côtés de Nicolas-Marie Gatteaux.
Depuis le XVIIe siècle, les Bordelais se sont familiarisés avec les routes atlantiques vers les îles tropicales. Les armateurs et la Royale y transportèrent d’innombrables marins, aventuriers, militaires, négociants qui rapportèrent des souvenirs de délices parfumés, trop fragiles pour être transportés : ananas, mangues, bananes. Mais la canne à sucre, culture exigeante en main-d’œuvre peut être malaxée sur place ; le sucre extrait se transforme en épaisse et collante mélasse. Les pains de sucre au goût de miel migrèrent alors vers les rivages aquitains, sous forme de blocs cristallisés dans les moules coniques provenant de poteries telle celle très active de Sadirac en Entre-deux-Mers. Un exquis dérivé, le rhum connut un durable succès… Cette industrie de raffinage s’installa très tôt dans la cité puisque la première autorisation d’établir une raffinerie fut accordée par les jurats en 1633. En 1740 la production de sucre atteint
1 000 tonnes !
Un siècle plus tard, 35 raffineries fonctionnaient, dont Abribat, Bordes, Cardes, Bazille, Michelot… bientôt supplantées par l’usine Saint-Rémi qui s’équipa de modernes machines à vapeur. En 1850, elle fournira 15 % de la consommation des sucres et mélasses de l’Europe. Mais après 1880, s’impose la concurrence de la culture betteravière. Le nombre des raffineries de sucre fut réduit alors à trois : ne restaient que Saint-Rémi, Frugès et Tivoli / Sainte-Croix.
Medal signed LORTHIOR F. which may be from the period or from a later strike (before 1832). We remain uncertain about this..
Pierre-Joseph Lorthior, or Lorthioir, born January 22, 1733 in Lille and died in 1813 in Paris, was a French medalist and banknote designer.. He engraved a large number of medals, seals and tokens. It was he who executed the great seal of Queen Marie-Antoinette from the pewter of M. Richebé. He was the king's medalist.
In 1789, he produced various engravings for banknotes from the Caisse d'escompte. In 1790, he sent a report to the National Assembly on the production of assignats and his project was selected for a first series of issues.. In 1791, he took part in the national competition aimed at recasting all the coins. He is the author of several assignats, alongside Nicolas-Marie Gatteaux.
Since the 17th century, the people of Bordeaux have become familiar with the Atlantic routes to the tropical islands. The shipowners and the Royal Navy transported countless sailors, adventurers, soldiers and traders who brought back souvenirs of fragrant delicacies, too fragile to be transported: pineapples, mangoes, bananas. But sugarcane, a labor-intensive crop, can be kneaded on site; the extracted sugar turns into a thick, sticky molasses.. The honey-flavored sugar loaves then migrated to the Aquitaine shores, in the form of crystallized blocks in conical molds from potteries such as the very active one at Sadirac in Entre-deux-Mers.. An exquisite derivative, rum enjoyed lasting success... This refining industry was established very early in the city since the first authorization to establish a refinery was granted by the jurats in 1633. In 1740, sugar production reached 1,000 tonnes! A century later, 35 refineries were operating, including Abribat, Bordes, Cardes, Bazille, Michelot… soon supplanted by the Saint-Rémi factory which was equipped with modern steam engines.. In 1850, it supplied 15% of Europe's sugar and molasses consumption.. But after 1880, competition from beet cultivation became a must.. The number of sugar refineries was then reduced to three: only Saint-Rémi, Frugès and Tivoli / Sainte-Croix remained.
Pierre-Joseph Lorthior, ou Lorthioir, né le 22 janvier 1733 à Lille et mort en 1813 à Paris, est un médailleur et dessinateur de billet de banque français. Il a gravé un grand nombre de médailles, cachets et jetons. C’test lui qui exécuta le grand sceau de la reine Marie-Antoinette d'après les étains de M. Richebé. Il était médailleur du roi.
En 1789, il exécute différentes gravures pour des billets de la Caisse d'escompte. En 1790, il envoie à l'Assemblée nationale un rapport sur la confection des assignats et son projet est retenu pour une première série d'émissions. En 1791, il participe au concours national visant à refondre l'ensemble des pièces de monnaie. Il est l'auteur de plusieurs assignats, aux côtés de Nicolas-Marie Gatteaux.
Depuis le XVIIe siècle, les Bordelais se sont familiarisés avec les routes atlantiques vers les îles tropicales. Les armateurs et la Royale y transportèrent d’innombrables marins, aventuriers, militaires, négociants qui rapportèrent des souvenirs de délices parfumés, trop fragiles pour être transportés : ananas, mangues, bananes. Mais la canne à sucre, culture exigeante en main-d’œuvre peut être malaxée sur place ; le sucre extrait se transforme en épaisse et collante mélasse. Les pains de sucre au goût de miel migrèrent alors vers les rivages aquitains, sous forme de blocs cristallisés dans les moules coniques provenant de poteries telle celle très active de Sadirac en Entre-deux-Mers. Un exquis dérivé, le rhum connut un durable succès… Cette industrie de raffinage s’installa très tôt dans la cité puisque la première autorisation d’établir une raffinerie fut accordée par les jurats en 1633. En 1740 la production de sucre atteint
1 000 tonnes !
Un siècle plus tard, 35 raffineries fonctionnaient, dont Abribat, Bordes, Cardes, Bazille, Michelot… bientôt supplantées par l’usine Saint-Rémi qui s’équipa de modernes machines à vapeur. En 1850, elle fournira 15 % de la consommation des sucres et mélasses de l’Europe. Mais après 1880, s’impose la concurrence de la culture betteravière. Le nombre des raffineries de sucre fut réduit alors à trois : ne restaient que Saint-Rémi, Frugès et Tivoli / Sainte-Croix.
Medal signed LORTHIOR F. which may be from the period or from a later strike (before 1832). We remain uncertain about this..
Pierre-Joseph Lorthior, or Lorthioir, born January 22, 1733 in Lille and died in 1813 in Paris, was a French medalist and banknote designer.. He engraved a large number of medals, seals and tokens. It was he who executed the great seal of Queen Marie-Antoinette from the pewter of M. Richebé. He was the king's medalist.
In 1789, he produced various engravings for banknotes from the Caisse d'escompte. In 1790, he sent a report to the National Assembly on the production of assignats and his project was selected for a first series of issues.. In 1791, he took part in the national competition aimed at recasting all the coins. He is the author of several assignats, alongside Nicolas-Marie Gatteaux.
Since the 17th century, the people of Bordeaux have become familiar with the Atlantic routes to the tropical islands. The shipowners and the Royal Navy transported countless sailors, adventurers, soldiers and traders who brought back souvenirs of fragrant delicacies, too fragile to be transported: pineapples, mangoes, bananas. But sugarcane, a labor-intensive crop, can be kneaded on site; the extracted sugar turns into a thick, sticky molasses.. The honey-flavored sugar loaves then migrated to the Aquitaine shores, in the form of crystallized blocks in conical molds from potteries such as the very active one at Sadirac in Entre-deux-Mers.. An exquisite derivative, rum enjoyed lasting success... This refining industry was established very early in the city since the first authorization to establish a refinery was granted by the jurats in 1633. In 1740, sugar production reached 1,000 tonnes! A century later, 35 refineries were operating, including Abribat, Bordes, Cardes, Bazille, Michelot… soon supplanted by the Saint-Rémi factory which was equipped with modern steam engines.. In 1850, it supplied 15% of Europe's sugar and molasses consumption.. But after 1880, competition from beet cultivation became a must.. The number of sugar refineries was then reduced to three: only Saint-Rémi, Frugès and Tivoli / Sainte-Croix remained.