fme_937779 - SECOND EMPIRE Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon
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种类 Médaille, Berceau du prince impérial Louis-Napoléon
日期: 1856
材质 silver
直径 76,5 mm
模子方针 12 h.
硬币制模工 VAUTHIER-GALLÉ André (1818-1899)
重量 272,19 g.
侧面 lisse + main ARGENT
印模 main indicatrice (1845-1860) et ARGENT
关于品相的说明
Belle patine grise hétérogène, légèrement irisée. Présence de quelques coups sur la tranche
正面
正面的文字 PACATVMQVE REGET PATRIIS VIRTVTIBVS ORBEM.
正面的说明书 Deux allégories féminines veillant sur le prince endormi sur un coussin au-dessus de l’aigle impériale, signé : J. CAVELIER SCULPTEUR - VAUTHIER GALLE GRAVEUR.
背面
背面的文字 LA VILLE DE PARIS OFFRE A L’EMPEREUR ET A L’IMPÉRATRICE LE BERCEAU DU PRINCE IMPÉRIAL.
背面的说明书 Berceau impérial, sur fond d’abeilles. Blason tourelé à l’exergue.
评论
Napoléon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, prince impérial, dit Louis-Napoléon, né le 16 mars 1856 à Paris et mort le 1er juin 1879 en pays zoulou (Afrique-du-Sud), est le fils unique de Napoléon III, empereur des Français, et de son épouse, l’impératrice Eugénie. Appelé Louis par ses parents, il signe Napoléon après la mort de son père, le 9 janvier 1873, au lieu de Louis-Napoléon précédemment. Il est parfois désigné sous le nom de « Napoléon IV ».
Inspiré du berceau du roi de Rome (Hofburg, Vienne), ce berceau d'apparat a été offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l'impératrice Eugénie à l'occasion de la naissance du prince impérial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
A l'annonce officielle de la grossesse de l'impératrice Eugénie, la Ville de Paris demanda à l'empereur Napoléon III l'autorisation de préparer le berceau de l'enfant impérial. Le préfet de la Seine Haussmann obtint du Conseil municipal un crédit illimité pour l'exécution du berceau par les artistes les plus habiles. Le prix total de l'oeuvre est de 156 839 francs.
L'ensemble avait été dessiné par l'architecte Victor Baltard, la figure de la Ville de Paris en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l'aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d'Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé. L'ensemble était fort caractéristique du goût éclectique et surchargé du Second Empire.
Soucieux d'assurer la pérennité de son trône, Napoléon III cherchait, depuis 1852, une épouse, mais les cours d'Europe ne se montraient guère ouvertes à une alliance avec celui qu'elles considéraient comme un " usurpateur ". C'est pourquoi, à défaut d'une princesse, l'empereur porta son dévolu sur une jolie femme de " bonne naissance ", Eugénie de Montijo, dite " comtesse de Téba ", Andalouse à la beauté un peu languissante, qu'il avait remarqué alors qu'il habitait l'hôtel du Rhin, place Vendôme. Son amie et protectrice, l'Anglaise Miss Howard, qui jouait aussi le rôle de banquier, servit d'intermédiaire dans cette alliance qui se conclut par un mariage, le 30 janvier 1853, au milieu de la liesse populaire, mais en l'absence de tous les souverains d'Europe… Ce n'est qu'un peu plus de trois ans plus tard, alors que l'empereur a 48 ans, que cette union fut bénie par la naissance d'un petit prince impérial, Eugène-Louis-Joseph, qui devait mourir à 18 ans sous les sagaies des zoulous. Une semaine de congés fut accordée, tout l'argent d'une souscription ouverte pour l'occasion fut donnée aux familles indigentes, l'empereur et l'impératrice furent les parrains de tous les enfants nés le même jour et, le 14 juin suivant, à l'occasion du baptême du petit prince, le Ville offrit un somptueux banquet aux souverains.
Louis Merley (1815-1883), est un graveur et sculpteur français. Il n'a pas eu une production sculpturale très importante mais produira beaucoup de travail en glyptique. Il remporte le prix de 10 000 francs pour le concours en vue de l'émission de la nouvelle pièce française de 20 francs-or (Louis d'or ou Napoléon) émise par la Deuxième République . Cette pièce est frappée en 1849, 1850 et 1851, et un module de 10 francs-or (demi-Louis) en 1850 et 1851. Ces pièces, émises à des tirages assez faibles, restent plus rares que les autres Louis d'or de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le dessin reprend l'effigie de la déesse Cérès, couronnée d'épis, proche de celle gravée par Eugène-André Oudiné à la même époque, mais regard dirigé à droite. Ce graveur ne produira que ce type de monnaie..
Napoleon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, Prince Imperial, known as Louis-Napoleon, born on March 16, 1856 in Paris and died on June 1, 1879 in Zulu country (South Africa), is the only son of Napoleon III, Emperor of the French, and his wife, Empress Eugenie. Called Louis by his parents, he signed Napoleon after the death of his father, on January 9, 1873, instead of Louis-Napoléon previously. He is sometimes referred to as \\\"Napoleon IV\\\".
Inspired by the cradle of the King of Rome (Hofburg, Vienna), this ceremonial cradle was offered by the City of Paris to Napoleon III and Empress Eugenie on the occasion of the birth of Prince Imperial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
Upon the official announcement of Empress Eugenie's pregnancy, the City of Paris asked Emperor Napoleon III for permission to prepare the cradle for the imperial child.. The prefect of the Seine, Haussmann, obtained from the Municipal Council an unlimited credit for the execution of the cradle by the most skilled artists.. The total price of the work is 156,839 francs.
The whole was designed by the architect Victor Baltard, the figure of the City of Paris in chased silver by Pierre-Charles Simart, that of the eaglet by Henri Jacquemart, the enamels representing the cardinal virtues executed by the Sèvres factory on cartoons by Hippolyte Flandrin, the bronzes cast by the Froment-Meurice house and the rosewood joinery coming from the Grohé brothers. The whole was very characteristic of the eclectic and overloaded taste of the Second Empire..
Anxious to ensure the longevity of his throne, Napoleon III had been looking for a wife since 1852, but the courts of Europe were hardly open to an alliance with the man they considered a \\\"usurper.\\\". This is why, in the absence of a princess, the emperor set his sights on a pretty woman of \\\"good birth\\\", Eugénie de Montijo, known as \\\"Countess of Téba\\\", an Andalusian with a somewhat languid beauty, whom he had noticed while living at the Hôtel du Rhin, Place Vendôme.. His friend and protector, the Englishwoman Miss Howard, who also played the role of banker, served as intermediary in this alliance which concluded with a marriage on January 30, 1853, amidst popular jubilation, but in the absence of all the sovereigns of Europe… It was only a little over three years later, when the emperor was 48 years old, that this union was blessed by the birth of a little imperial prince, Eugène-Louis-Joseph, who was to die at the age of 18 under the assegais of the Zulus. A week's leave was granted, all the coin from a subscription opened for the occasion was given to poor families, the Emperor and Empress were godfathers to all children born on the same day and, on the following 14th of June, on the occasion of the baptism of the little prince, the City offered a sumptuous banquet to the sovereigns.
Louis Merley (1815-1883), was a French engraver and sculptor. He did not have a very important sculptural production but produced a lot of glyptic work.. He won the 10,000 franc prize for the competition for the issue of the new French 20-franc gold coin (Louis d'or or Napoléon) issued by the Second Republic. . This coin was minted in 1849, 1850 and 1851, and a 10 gold franc module (half-Louis) in 1850 and 1851. These coins, issued in relatively small numbers, remain rarer than the other Louis d'or coins from the second half of the 19th century..
The drawing shows the effigy of the goddess Ceres, crowned with ears of corn, similar to that engraved by Eugène-André Oudiné at the same time, but with her gaze directed to the right.. This engraver will only produce this type of coin.
Inspiré du berceau du roi de Rome (Hofburg, Vienne), ce berceau d'apparat a été offert par la Ville de Paris à Napoléon III et l'impératrice Eugénie à l'occasion de la naissance du prince impérial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
A l'annonce officielle de la grossesse de l'impératrice Eugénie, la Ville de Paris demanda à l'empereur Napoléon III l'autorisation de préparer le berceau de l'enfant impérial. Le préfet de la Seine Haussmann obtint du Conseil municipal un crédit illimité pour l'exécution du berceau par les artistes les plus habiles. Le prix total de l'oeuvre est de 156 839 francs.
L'ensemble avait été dessiné par l'architecte Victor Baltard, la figure de la Ville de Paris en argent ciselé par Pierre-Charles Simart, celle de l'aiglon par Henri Jacquemart, les émaux représentant les vertus cardinales exécutés par la manufacture de Sèvres sur des cartons d'Hippolyte Flandrin, les bronzes fondus par la maison Froment-Meurice et la menuiserie en bois de rose provenant des frères Grohé. L'ensemble était fort caractéristique du goût éclectique et surchargé du Second Empire.
Soucieux d'assurer la pérennité de son trône, Napoléon III cherchait, depuis 1852, une épouse, mais les cours d'Europe ne se montraient guère ouvertes à une alliance avec celui qu'elles considéraient comme un " usurpateur ". C'est pourquoi, à défaut d'une princesse, l'empereur porta son dévolu sur une jolie femme de " bonne naissance ", Eugénie de Montijo, dite " comtesse de Téba ", Andalouse à la beauté un peu languissante, qu'il avait remarqué alors qu'il habitait l'hôtel du Rhin, place Vendôme. Son amie et protectrice, l'Anglaise Miss Howard, qui jouait aussi le rôle de banquier, servit d'intermédiaire dans cette alliance qui se conclut par un mariage, le 30 janvier 1853, au milieu de la liesse populaire, mais en l'absence de tous les souverains d'Europe… Ce n'est qu'un peu plus de trois ans plus tard, alors que l'empereur a 48 ans, que cette union fut bénie par la naissance d'un petit prince impérial, Eugène-Louis-Joseph, qui devait mourir à 18 ans sous les sagaies des zoulous. Une semaine de congés fut accordée, tout l'argent d'une souscription ouverte pour l'occasion fut donnée aux familles indigentes, l'empereur et l'impératrice furent les parrains de tous les enfants nés le même jour et, le 14 juin suivant, à l'occasion du baptême du petit prince, le Ville offrit un somptueux banquet aux souverains.
Louis Merley (1815-1883), est un graveur et sculpteur français. Il n'a pas eu une production sculpturale très importante mais produira beaucoup de travail en glyptique. Il remporte le prix de 10 000 francs pour le concours en vue de l'émission de la nouvelle pièce française de 20 francs-or (Louis d'or ou Napoléon) émise par la Deuxième République . Cette pièce est frappée en 1849, 1850 et 1851, et un module de 10 francs-or (demi-Louis) en 1850 et 1851. Ces pièces, émises à des tirages assez faibles, restent plus rares que les autres Louis d'or de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le dessin reprend l'effigie de la déesse Cérès, couronnée d'épis, proche de celle gravée par Eugène-André Oudiné à la même époque, mais regard dirigé à droite. Ce graveur ne produira que ce type de monnaie..
Napoleon Eugène Louis Jean Joseph Bonaparte, Prince Imperial, known as Louis-Napoleon, born on March 16, 1856 in Paris and died on June 1, 1879 in Zulu country (South Africa), is the only son of Napoleon III, Emperor of the French, and his wife, Empress Eugenie. Called Louis by his parents, he signed Napoleon after the death of his father, on January 9, 1873, instead of Louis-Napoléon previously. He is sometimes referred to as \\\"Napoleon IV\\\".
Inspired by the cradle of the King of Rome (Hofburg, Vienna), this ceremonial cradle was offered by the City of Paris to Napoleon III and Empress Eugenie on the occasion of the birth of Prince Imperial Eugène-Louis-Joseph (1856-1874).
Upon the official announcement of Empress Eugenie's pregnancy, the City of Paris asked Emperor Napoleon III for permission to prepare the cradle for the imperial child.. The prefect of the Seine, Haussmann, obtained from the Municipal Council an unlimited credit for the execution of the cradle by the most skilled artists.. The total price of the work is 156,839 francs.
The whole was designed by the architect Victor Baltard, the figure of the City of Paris in chased silver by Pierre-Charles Simart, that of the eaglet by Henri Jacquemart, the enamels representing the cardinal virtues executed by the Sèvres factory on cartoons by Hippolyte Flandrin, the bronzes cast by the Froment-Meurice house and the rosewood joinery coming from the Grohé brothers. The whole was very characteristic of the eclectic and overloaded taste of the Second Empire..
Anxious to ensure the longevity of his throne, Napoleon III had been looking for a wife since 1852, but the courts of Europe were hardly open to an alliance with the man they considered a \\\"usurper.\\\". This is why, in the absence of a princess, the emperor set his sights on a pretty woman of \\\"good birth\\\", Eugénie de Montijo, known as \\\"Countess of Téba\\\", an Andalusian with a somewhat languid beauty, whom he had noticed while living at the Hôtel du Rhin, Place Vendôme.. His friend and protector, the Englishwoman Miss Howard, who also played the role of banker, served as intermediary in this alliance which concluded with a marriage on January 30, 1853, amidst popular jubilation, but in the absence of all the sovereigns of Europe… It was only a little over three years later, when the emperor was 48 years old, that this union was blessed by the birth of a little imperial prince, Eugène-Louis-Joseph, who was to die at the age of 18 under the assegais of the Zulus. A week's leave was granted, all the coin from a subscription opened for the occasion was given to poor families, the Emperor and Empress were godfathers to all children born on the same day and, on the following 14th of June, on the occasion of the baptism of the little prince, the City offered a sumptuous banquet to the sovereigns.
Louis Merley (1815-1883), was a French engraver and sculptor. He did not have a very important sculptural production but produced a lot of glyptic work.. He won the 10,000 franc prize for the competition for the issue of the new French 20-franc gold coin (Louis d'or or Napoléon) issued by the Second Republic. . This coin was minted in 1849, 1850 and 1851, and a 10 gold franc module (half-Louis) in 1850 and 1851. These coins, issued in relatively small numbers, remain rarer than the other Louis d'or coins from the second half of the 19th century..
The drawing shows the effigy of the goddess Ceres, crowned with ears of corn, similar to that engraved by Eugène-André Oudiné at the same time, but with her gaze directed to the right.. This engraver will only produce this type of coin.