E-auction 162-99035 - bpv_308705 - PHILIPPUS II Tétradrachme syro-phénicien
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估算 : | 190 € |
价格 : | 51 € |
最高出价 : | 51 € |
拍卖结束日期 : | 23 May 2016 15:14:30 |
竞拍人 : | 5 竞拍人 |
种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 244
铸币厂名称/城市 Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
材质 billon
直径 27,00 mm
模子方针 12 h.
重量 11,40 g.
稀少度 R3
关于品相的说明
Nette usure de circulation et petites faiblesses de frappe au revers
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire est le 0333C_003 de la base TSP
正面
正面的说明书 Buste tête nue drapé à droite, vu de trois quarts arrière.
正面铭文 AUTOKK M IOUL FILIPPOS SEB.
正面的翻译 (Marcus Julius Philippus césar).
背面
背面的文字 S|C À L’EXERGUE.
背面的说明书 Aigle debout à droite, les ailes déployées, tête et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec, posé sur une palme tige à droite.
背面铭文 DHMARC - EX OUSIAS, (Dhmarcikhs Ex Ousias).
背面的翻译 (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat).
评论
Depuis la publication du Prieur, un nouveau type apparenté au Prieur 333 est apparu, représenté par une seule paire de coin, avec la légende de droit de Philippe Père. Ce type reçu le numéro 1012 dans Coins of Roman Antioch de Richard McAlee.
Le seul coin de droit connu est non cuirassé. Ce type est certainement une erreur de graveur.
Les frappes de Philippe II, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe. Elles se distinguent entre elles par deux légendes, différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, un seul en musée à Gaziantep.
Le seul coin de droit connu est non cuirassé. Ce type est certainement une erreur de graveur.
Les frappes de Philippe II, comme celles d’Otacilie Sévère d’ailleurs, portent les titres de Philippe. Elles se distinguent entre elles par deux légendes, différents aigles de revers et un portrait à droite ou à gauche.
Après les frappes de l’atelier de Rome au MONVRB, les émissions de Philippe sont réorganisées à Antioche, le SC conservé et l’aigle est posé sur une palme. Le point essentiel est qu’elle sera présente jusqu’aux frappes du troisième consulat (il n’y a pas de frappes du deuxième consulat) puis reviendra pour toutes les émissions de Trajan Dèce avant de disparaître définitivement avec les frappes de Trébonien Galle et la fin des émissions de tétradrachmes.
La palme est un attribut monétaire récurrent à Antioche, soit dans le champ, soit sous les pattes de l’aigle du revers. A-t-elle toujours la même signification ? Impossible de le savoir. Théoriquement, la palme est le corollaire d’une onction, d’une fête, une décoration religieuse largement utilisée (voir la scène de l’arrivée du Christ à Jérusalem), et probablement, comme l’aigle, un symbole religieux œcuménique, destiné à être compris et accepté par tous les habitants de la région.
Le retour du SC, disparu des revers entre 242 et 244, après avoir remplacé à Antioche le Delta Eta apparu en 215, et jamais vu dans un autre atelier officiel, est confirmé. Si nous suivons la logique développée pour ces émissions, il faut croire que ces frappes de Philippe ont reçu l’assentiment (au moins) et le financement (au plus) du sénat d’Antioche. Une gigantesque rançon ayant été payée aux Perses pour abréger la guerre, le propre frère de Philippe étant gouverneur de Syrie, sa propre famille en étant originaire, on peut au moins penser que le Sénat regagna de son importance de l’époque des Sévères. La réputation de Priscus étant de pressurer la population - au point de susciter l’usurpateur Jotapian - on peut aussi penser que le produit de ces spoliations servit à frapper des tétradrachmes au portrait et donc à la gloire de l’Empereur.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, un seul en musée à Gaziantep.