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E-auction 157-95238 - bpv_158426 - TREBONIANUS GALLUS Tétradrachme syro-phénicien
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估算 : | 95 € |
价格 : | 29 € |
最高出价 : | 30 € |
拍卖结束日期 : | 18 April 2016 15:17:00 |
竞拍人 : | 4 竞拍人 |
种类 Tétradrachme syro-phénicien
日期: 253
铸币厂名称/城市 Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
材质 billon
直径 24 mm
模子方针 12 h.
重量 10,78 g.
稀少度 R2
关于品相的说明
Faible usure, coin droit mou
出版目录中的项代码 :
家谱
Cet exemplaire est le 0685_005 de la base TSP
正面
正面的说明书 Buste lauré, drapé et cuirassé de Trébonien Galle à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), globule sous le buste.
正面铭文 AUTOK K G OUIB TREB GALLOS SEB
正面的翻译 (L’empereur césar Caius Vibius Trebonien Galle auguste).
背面
背面的文字 S C SOUS LES AILES.
背面的说明书 Aigle debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec, lettre d’officine A à l’exergue, S et C sous les ailes de l’aigle.
背面铭文 DHMARC EX OUSIAS UPATOB / A
背面的翻译 (Revêtu de la puissance tribunitienne Consul pour la deuxième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
评论
Si les frappes de 251 étaient déjà de bien moindre qualité que celles de Trajan Dèce, celles de 252 de moindre qualité que celles de 251, celles de 252/253 touchent le fond. La très grande majorité des tétradrachmes que l’on trouve donnent l’impression d’être seulement en cuivre. Les exemplaires avec argenture complète sont rarissimes et exceptionnellement désirables.
Comme la césure chronologique entre 251 et 252 était parfaitement nette, celle entre 252 et 253 est tellement explicite, avec changement de la position du SC, que l’on se demande si ce n’est pas volontaire. Non seulement un changement aussi net d’une année sur l’autre nous encourage à penser que l’atelier était affermé sur un rythme annuel et que les monnayeurs en charge pouvaient être des équipes complètement différentes d’une année sur l’autre, mais encore on peut penser que la baisse de l’aloi était ainsi signalée aux initiés.
Si les autres exemples qui viennent à l’esprit sont largement postérieurs (solidi avec étoile en 23 siliques ou frappes royales françaises en mauvais aloi au même type que les précédentes hors un petit signe distinctif) il est plausible que le manque de métal précieux était indiqué par le nouveau revers aux diverses forces économiques ou politiques locales, même si le bon peuple ne remarquait rien. Hélas, aucune trouvaille bien délimitée dans le temps ne nous permet de confirmer ce soupçon.
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatorze exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées, trouvaille de Doura trois exemplaires (dont deux à Yale ?), Paris, Fonds général, Jérusalem et Berlin.
If the strikes of 251 were already of much lower quality than those of Trajan Decius, those of 252 of lower quality than those of 251, those of 252/253 hit rock bottom. The vast majority of tetradrachms found appear to be made of copper only.. Examples with full silver plating are extremely rare and exceptionally desirable..
As the chronological break between 251 and 252 was perfectly clear, that between 252 and 253 is so explicit, with a change in the position of the SC, that one wonders if it is not voluntary.. Not only does such a clear change from one year to the next encourage us to think that the workshop was rented on an annual basis and that the minters in charge could be completely different teams from one year to the next, but we can also think that the drop in alloy was thus signaled to the initiates..
If the other examples that come to mind are largely later (solidi with star in 23 siliquae or French royal strikes in poor alloy of the same type as the previous ones except for a small distinctive sign) it is plausible that the lack of precious metal was indicated by the new reverse to the various local economic or political forces, even if the good people noticed nothing. Unfortunately, no well-defined find in time allows us to confirm this suspicion..
The strikes of Trebonianus Gallus and Volusianus mark the end of the series of Syro-Phoenician tetradrachms, if we do not take into account the surge of Uranius Antoninus. This short strike, 251/253, will concentrate all the symptoms of an end, from the collapse of the alloy to that of the style..
Let us first note the fundamental changes: apart from the complete disappearance of the radiate busts which are reserved for Volusien, the palm disappears and the position of the eagle changes.
What could this palm represent? An authority involved in financing the coinage? In this case, it would have survived the centuries and would certainly be of religious essence since its first appearance is in the hand of the city's Tyche.. Was the cult of this deity so important that the authorities could have called upon the clergy or sought their approval? If so, why would Trebonianus Gallus have deviated from the custom? Why would it have disappeared under the Severi? One could also think of a symbolic shortcut to Tyche, but why would Trebonianus have eliminated this reference? The question remains open..
All the more so since the change in position of the eagle, where the head and tail are now systematically in the opposite position to the body, inevitably recalls the extremely rare final emissions of Trajan Decius and his family with this position and the point between the legs, replaced in Trebonianus Galle by the workshop letter. It must be believed that changes in monetary type precede, in Antioch of the 3rd century, the falls of regime: this is verified from Philip to Galle.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, fourteen examples are now listed, including in museums, Doura find three examples (including two at Yale?), Paris, General Fund, Jerusalem and Berlin
Comme la césure chronologique entre 251 et 252 était parfaitement nette, celle entre 252 et 253 est tellement explicite, avec changement de la position du SC, que l’on se demande si ce n’est pas volontaire. Non seulement un changement aussi net d’une année sur l’autre nous encourage à penser que l’atelier était affermé sur un rythme annuel et que les monnayeurs en charge pouvaient être des équipes complètement différentes d’une année sur l’autre, mais encore on peut penser que la baisse de l’aloi était ainsi signalée aux initiés.
Si les autres exemples qui viennent à l’esprit sont largement postérieurs (solidi avec étoile en 23 siliques ou frappes royales françaises en mauvais aloi au même type que les précédentes hors un petit signe distinctif) il est plausible que le manque de métal précieux était indiqué par le nouveau revers aux diverses forces économiques ou politiques locales, même si le bon peuple ne remarquait rien. Hélas, aucune trouvaille bien délimitée dans le temps ne nous permet de confirmer ce soupçon.
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatorze exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées, trouvaille de Doura trois exemplaires (dont deux à Yale ?), Paris, Fonds général, Jérusalem et Berlin.
If the strikes of 251 were already of much lower quality than those of Trajan Decius, those of 252 of lower quality than those of 251, those of 252/253 hit rock bottom. The vast majority of tetradrachms found appear to be made of copper only.. Examples with full silver plating are extremely rare and exceptionally desirable..
As the chronological break between 251 and 252 was perfectly clear, that between 252 and 253 is so explicit, with a change in the position of the SC, that one wonders if it is not voluntary.. Not only does such a clear change from one year to the next encourage us to think that the workshop was rented on an annual basis and that the minters in charge could be completely different teams from one year to the next, but we can also think that the drop in alloy was thus signaled to the initiates..
If the other examples that come to mind are largely later (solidi with star in 23 siliquae or French royal strikes in poor alloy of the same type as the previous ones except for a small distinctive sign) it is plausible that the lack of precious metal was indicated by the new reverse to the various local economic or political forces, even if the good people noticed nothing. Unfortunately, no well-defined find in time allows us to confirm this suspicion..
The strikes of Trebonianus Gallus and Volusianus mark the end of the series of Syro-Phoenician tetradrachms, if we do not take into account the surge of Uranius Antoninus. This short strike, 251/253, will concentrate all the symptoms of an end, from the collapse of the alloy to that of the style..
Let us first note the fundamental changes: apart from the complete disappearance of the radiate busts which are reserved for Volusien, the palm disappears and the position of the eagle changes.
What could this palm represent? An authority involved in financing the coinage? In this case, it would have survived the centuries and would certainly be of religious essence since its first appearance is in the hand of the city's Tyche.. Was the cult of this deity so important that the authorities could have called upon the clergy or sought their approval? If so, why would Trebonianus Gallus have deviated from the custom? Why would it have disappeared under the Severi? One could also think of a symbolic shortcut to Tyche, but why would Trebonianus have eliminated this reference? The question remains open..
All the more so since the change in position of the eagle, where the head and tail are now systematically in the opposite position to the body, inevitably recalls the extremely rare final emissions of Trajan Decius and his family with this position and the point between the legs, replaced in Trebonianus Galle by the workshop letter. It must be believed that changes in monetary type precede, in Antioch of the 3rd century, the falls of regime: this is verified from Philip to Galle.
Note that the sigmas are engraved in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, fourteen examples are now listed, including in museums, Doura find three examples (including two at Yale?), Paris, General Fund, Jerusalem and Berlin